Une
nomination à la fois, la diversité progresse au Canada. Nouveau pas sur
la voie de la diversité: «le premier ministre Justin Trudeau a annoncé
vendredi la nomination de la juge franco-ontarienne Michelle O’Bonsawin à
la Cour suprême du Canada. «La magistrate autochtone qui est née à
Hanmer, au nord de Sudbury est titulaire d’un baccalauréat es arts et
d’une maîtrise en droit. Elle est également détentrice d’un doctorat en
droit de l’Université d’Ottawa. Elle s’est spécialisée tout au long de
sa carrière dans plusieurs domaines, notamment ceux de la santé mentale
et des droits de l’homme. Membre abénakise de la première nation
d’Odanak, […]» (Trudeau propose une juge autochtone à la Cour suprême ,
une première au Canada, Radio-Canada, 19août. «L’avocate
native de la région de Sudbury devient la première voix autochtone au
plus haut tribunal du pays, «une fierté immense» pour les Abénakis
d’Odanak, au Québec, d’ou est originaire sa famille. «C’est un honneur
important. C’est l’accomplissement d’une carrière, et pour nous c’est
une immense fierté.» Au bout du fil, le directeur général du Conseil des
Abénakis d’Odanak, Daniel G. Collett ne tarit pas d’éloges envers la
juge Michelle O’Bonsawin, une membre à part entière de sa communauté
située au Centre-du Québec, entre Sorel-Tracy et Nicolet. […]»(Les
autochtones fiers de voir l’une des leurs à la Cour suprême, Le Devoir,
19 août). Voyant au-delà de la seule nomination et lui donnant le sens
qu’elle doit avoir dans le Canada post national et multiculturel de
Justin Trudeau:» Daniel Nollet espère que les jugements du plus haut
tribunal du pays seront :«teintés de la couleur, des principes et des
valeurs abénaquises»; au nom de la cohérence du droit canadien, il faut
justement souhaiter le contraire et ne pas craindre que chaque nouvelle
nomination issue de la «diversité» ne «teinte» le droit canadien de « sa
couleur, de ses principes et de ses valeurs». Une telle situation
conduirait le Canada et le Québec à l’application de droits
«communautaires», chacun pouvant à terme réclamer d’être jugé selon «la
couleur, les principes et les valeurs» de sa communauté .
Question de
couleur, de principes et de valeurs, à quand un juge musulman ou
LBGTQ+?
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