Tuesday, August 23, 2022

Diversité et cohérence


Une nomination à la fois, la diversité progresse au Canada. Nouveau pas sur la voie de la diversité: «le premier ministre Justin Trudeau a annoncé vendredi la nomination de la juge franco-ontarienne Michelle O’Bonsawin à la Cour suprême du Canada. «La magistrate autochtone qui est née à Hanmer, au nord de Sudbury est titulaire d’un baccalauréat es arts et d’une maîtrise en droit. Elle est également détentrice d’un doctorat en droit de l’Université d’Ottawa. Elle s’est spécialisée tout au long de sa carrière dans plusieurs domaines, notamment ceux de la santé mentale et des droits de l’homme. Membre abénakise de la première nation d’Odanak, […]» (Trudeau propose une juge autochtone à la Cour suprême , une première au Canada, Radio-Canada, 19août. «L’avocate native de la région de Sudbury devient la première voix autochtone au plus haut tribunal du pays, «une fierté immense» pour les Abénakis d’Odanak, au Québec, d’ou est originaire sa famille. «C’est un honneur important. C’est l’accomplissement d’une carrière, et pour nous c’est une immense fierté.» Au bout du fil, le directeur général du Conseil des Abénakis d’Odanak, Daniel G. Collett ne tarit pas d’éloges envers la juge Michelle O’Bonsawin, une membre à part entière de sa communauté située au Centre-du Québec, entre Sorel-Tracy et Nicolet. […]»(Les autochtones fiers de voir l’une des leurs à la Cour suprême, Le Devoir, 19 août). Voyant au-delà de la seule nomination et lui donnant le sens qu’elle doit avoir dans le Canada post national et multiculturel de Justin Trudeau:» Daniel Nollet espère que les jugements du plus haut tribunal du pays seront :«teintés de la couleur, des principes et des valeurs abénaquises»; au nom de la cohérence du droit canadien, il faut justement souhaiter le contraire et ne pas craindre que chaque nouvelle nomination issue de la «diversité» ne «teinte» le droit canadien de « sa couleur, de ses principes et de ses valeurs». Une telle situation conduirait le Canada et le Québec à l’application de droits «communautaires», chacun pouvant à terme réclamer d’être jugé selon «la couleur, les principes et les valeurs» de sa communauté .
 

 
 
Question de couleur, de principes et de valeurs,  à quand un juge musulman ou LBGTQ+?

No comments:

Post a Comment