Saturday, November 29, 2025

Montréal, trans national!

 



«Bien que située plein coeur de Montréal, le quartier Parc-Extension est encore peu connu par ceux qui ne l’habitent pas. Il est difficile d’imaginer qu’il y a 100 ans à peine , ce petit quartier de 1,6 kilomètre carré délimité au nord par la Métropolitaine, au sud et à l’est par le chemin de fer et à l’ouest par le boulevard de l’Acadie, était habité par quelques familles d’agriculteurs seulement. C’est la construction de la gare Jean-Talon en 1931, un immeuble de style néoclassique qui impressionne entre aujourd’hui et située au bout de l’avenue du Parc, qui a accéléré le peuplement du quartier[…] Ensuite, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale jusqu’aux années 1970, le quartier connaît une forte croissance démographique aisée par l’arrivée des immigrants européens, principalement provenance de Grèce. La grand-mère de Danny Pavlopoulos est l‘une d’entre eux et c’est pourquoi le fondateur de l’agence Spade et Palocio qui propose des visites «non touristiques» de Montréal en petits groupes,  grandi dans Parc-Extension. «Parc-Ex n’est pas une destination cool avec des cafés et des adresses branchées, mais c’est un quartier par les gens pour les gens, qui est rempli de vie, de jeunes familles venues d’ailleurs, d’artistes…

 

 


 

 

C’est un super endroit à habiter si tu es marginal parce que là-bas, tout le monde est différent !» dit-il. Danny a quitté le quartier il y a deux ans ,mais le porte encore dans son coeur et continue à y visiter ses adresses préférées […] Les années ont en effet changé le visage du quartier, l’un des plus populeux et multiculturels de la métropole alors que les Grecs sont peu à eu remplacés par de nouveaux arrivants, venus de l’Inde, du Pakistan, du Sri Lanka, du Bangladesh, entre autres, et pour qui Parc-Extension est le premier contact avec le Québec. Il suffit de marcher dans les rues pour saisir toute la diversité qui anime aujourd’hui le secteur. Les épiceries s’affichent pakistanaises, indiennes, bangladaises, sri-lankaises et grecques à la fois, tandis que les échoppes de robes indiennes et pakistanaises voisinent les boutiques de saucisses européennes, les bars offrant des poutines et les restaurants vietnamiens, indiens ou grecs. Sur les rues Ogilvy, Saint-Roch, de Liège, j’en-Talon et Jarry, chaque commerce-ou il faut entrer - transporte dans un univers de saveurs et de parfums nouveaux. Le quartier est d’ailleurs surtout connu des Montréalais pour ses adresses e cuisine indienne, nombreuses sur la rue Jean-Talon. Les restaurants sont simples, mais on peut y déguster des spécialités goûteuses comme les samosas, le poulet au beurre, e thali, le paneer, les karmas et le fameux pain naan. […]» (Parc-Extension, une courtepointe de culture, Le Devoir, 22 novembre). Parc-Extension, parfaite illustration d’un Montréal post national, préfiguration demain si nous n’y prenons garde d’un Québec lui-même post national.

Wednesday, November 26, 2025

Alien ou Predator?

 



Que nous le voulions ou non, la campagne référendaire est lancée, n’attendant pas 2027 ou 2028, les fédérats sont déjà mobilisés pour une pré campagne référendaire. Un départ hâtif qui malheureusement ne se caractérise pas son intelligence. Remisés au magasin des accessoires de 1995: les «Montagnes Rocheuses»de Solange Chaput-Roland et le «passeport canadien» de Jean Charest. La pré campagne référendaire de l’automne 2025 fait dans le lourd, en effet, les fédérats font appel à l’artillerie lourde. Première manifestation de ce changement de ton: la déclaration du ministre des Relations Internationales et de la Francophonie, Cristopher Skeete craignant qu’un Québec indépendant ne devienne la proie de la Russie ( Voir ce blogue, Вечером мы будем пугать людей. Ce soir on fait peur au monde, 15 novembre)

 


 

 

Même sort pour le Québec, mais changement de prédateur avec Giacomo Iacono: «Un député libéral fédéral de la région de Montréal croit qu’un Québec indépendant pourrait être dans la ligne de mire des États-Unis et craint que le président Trump y envoie «son armée» «Si le Québec se sépare, comme le Parti québécois veut le faire, qui va protéger le Québec, s’il ne fait plus partie du Canada?»,s’est demandé à voix haute le député d’Alfred-Pellan, Angelo Iacono, en entrevue avec La Presse, (Un député libéral fédéral craint une invasion américaine, La Presse, 20 novembre).  

 «Aussi bien s’y habituer, la perspective  d’un autre référendum va inspirer les élucubrations les plus fantaisistes. «À ce rythme, les extra terrestres vont débarquer la semaine prochaine», a lancé le nouveau député péquiste d’Arthabaska . Pourquoi pas? Après tout, le Québec est l’un des endroits au Canada ou la présence d’ovnis est la plus fréquemment signalée !» ( Gare aux extra-terrestres, Le Devoir, 21 novembre). Alex Boissonneault a raison, à de telles élucubrations, il faut répondre par l’humour. Homme occupé, Alex Boissonneault ne dispose probablement pas du temps nécessaire pour courir les salles obscures et se tenir au courant de l’actualité cinématographique. S’il avait ce temps, il nous aurait probablement offert un choix d’extra terrestres: entre Predator et Alien.


Tuesday, November 25, 2025

Pas catholique, le Chrétien!

 



Il aura fallu trente ans pour que les langues se délient et que les Québécois découvrent les coulisses du référendum de 1995. D’abord celle de Jean Chrétien, nous révélant, il y a quelques jours, qu’il avait l’intention de tenir un deuxième référendum dans le cas d’une victoire serrée du référendum québécois. (voir ce blogue, Grand démocrate, 3 novembre). Deuxième langue à se délier: celle de Sergio Marchi, ministre de l’Immigration de Jean Chrétien à l’époque: il nous apprend aujourd’hui (25 novembre) que: «Dans l’année précédant le référendum sur la souveraineté du Québec de 1995, JeanChrétien a donné l’instruction à son ministre de l’immigration d’accélérer le traitement des demandes de citoyenneté afin de permettre au plus grand nombre possible de nouveaux arrivants de voter." Le ministre fédéral de l’époque, Sergio Marchi a confirmé cette information qu’Ottawa a toujours niée dans une entrevue avec Le Journal. «Je me souviens que Jean m’ait dit: « Écoute, je sais que nous avons toujours des arriérés des demandes de citoyenneté, mais fait mieux de ton mieux pour les faire avancer parce que le référendum approche et que les gens veulent voter ». Donc il a clairement encouragé ça», a expliqué M. Marchi.[…] 

 



 


 

C’est la première fois qu’un élu du gouvernement Chrétien reconnaît l’implication directe de l’ancien premier ministre libéral dans cette manoeuvre effectuée en catimini dans la période précédant le référendum. L’affaire baptisée «Opération citoyenneté»avait été exposé au grand jour dans un article intitulé Un coup monté, signé par la journaliste Chantal Hébert dans La Presse du 4 mai 1996. Jean Chrétien n’a que très rarement abordé le sujet. Il a toutefois été cité dans Le Devoir  du 7 mai 1996 , minimisant son implication. »Il n’y pas de coup monté, disait M.Chrétien, Les immigrants voulaient voter […] Ils ont reçu leur certificat.» (Jean Chrétien avait donné l’instruction d’accélérer les demandes de citoyenneté avant le référendum de 1995, Journal de Québec, 25 novembre). Après le « deuxième référendum et les demandes de citoyenneté «accélérées», Combien de dirty tricks chrétiens, mais bien peu catholiques nous restent-ils à apprendre au sujet du référendum de 1995. Qu’importe, la véritable leçon à retenir du référendum de 1995 est la suivante : il faudra faire preuve d’une vigilance de tous les instants et se souvenir que:

Qui me trompe une fois, honte à lui, qui me trompe deux fois, honte à moi. À nous de faire sorte de ne pas être trompé deux fois.

Le plus désolant dans toute cette histoire, c’est que c’est un homme fier et probe comme Jacques Parizeau qui aura traîné jusque dans la tombe le boulet du «vote ethnique». 

Sunday, November 23, 2025

La fin ducommencementt

 


Ce n’est pas la fin, ce n’est même pas le commencement de la fin. Mais c’est peut être la fin du commencement. Winston Churchill, Chambre des communes, novembre 1942.

Les historiens qui demain qui se pencheront sur l’histoire du trumpisme conclueront peut-être que pour le mouvement MAGA, l’heure du commencement de la fin a sonné le 14 novembre 2025 novembre au moment ou Donald Trump lui-même a chassé la représentante  Marjorie Greene Taylor M (MTG)des rangs du mouvement MAGA. «Trump a rompu publiquement vendredi avec une alliée emblématique et figure de la droite radicale Marjorie Taylor Greene, au moment ou le mouvement MAGA du président américain connaît des tensions. « Je retire mon soutien à l’élue Marjorie Taylor Greene» a-t-il écrit sur son réseau Truth Social. Il ajouté: « Maggie «la Dingue»ne fait que SE PLAINDRE, SE PLAINDRE, se PLAINDRE» à propos de la représentante de Géorgie (sud-est), qui critique ouvertement ouvertement sa politique économique ainsi que sa gestion de la très sensible affaire Epstein.»( Trump rompt avec Marjorie Tylor Greene, alliée emblématique, TVA Nouvelles, 14 novembre).

 


 

 

Véritable Pasionara du trumpisme, MTG se distinguait par des conviction confinant au fanatisme. Au point que certains voyaient en elle, une possible successeur à Donald Trump: «La républicaine Marjorie Taylor Greene, autrefois alliée indéfectible de Donald Trump, multiplie les critiques contre le président américain, notamment sur l’affaire Epstein. Elle tenterait ainsi de se positionner en vue d’une éventuelle succession, alors que le contrôle de Trump sur le mouvement MAGA montre des signes d’essoufflement , avance un analyste. « Si elle n’y aspire pas, elle fait tout pour se mettre à la bonne place», a indiqué l’analyste et doctorant en science politique à Science Po Paris, Georges Mercier, à LCN, samedi Selon lui, Marjorie Taylor Greene , autrefois figure emblématique du «trumpisme» au Congrès, semble désormais se recentrer en contredisant ouvertement le président américain sur plusieurs dossiers. […] ( Marjorie Taylor Greene, la prochaine cheffe su mouvement MAGA? TVA Nouvelles, 15 novembre). Tout doctorant qu’il soit, Georges Mercier, néglige un peu vite le détenteur de la fonction de vice président, JD Vance, dans l’ordre de succession à Donald Trump.

Bien plus que MTG, JD Vance, apparaît en mesure de rallier à lui les ouvriers blancs victimes des délocalisations d’usine qui semblent constituer la base du mouvement MAGA. Je suis d’opinion que si je devais parier sur l’identité de celui dont le nom apparaîtra sur le ticket républicain en 2028, je miserais sur JD Vance. avant de miser sur Marjorie Taylor Greene. Avec une victoire républicaine à la clé, compte tenu des difficultés prévisibles des Démocrates à trouver un candidat à l’élection présidentielle: les noms de Gavin Newson, Zhoran Mamdani (maire récemment élu de New York) circulent déjà, il semblerait que même Kamala Harris n’ait pas renoncé la possibilité d’être sur les rangs pour la prochaine présidentielle. S’ajoute à cette liste les noms de Tim Waltz (le colistier de Kamala Harris en 2024, Pete Buttigieg (le secrétaire aux Transports de Joe Biden, et la Démocrate-socialiste Alexandra Ocasio-Cortez.

Sunday, November 16, 2025

Merci, Monsieur Ford

 


Nous devrions, comme citoyens, être reconnaissants à Doug Ford de sa franchise sur les radars photos. 

 


 

 

En effet, pour Doug Ford: «les radars photo de l’Ontario ont donné leurs dernières contraventions: ils ont été officiellement été remisés vendredi par le gouvernement de Doug Ford». Le premier ministre ontarien a indiqué que sses dispositifs seraient retirés des routes le 14 novembre. «À partir d’aujourd’hui, les radars photo «pompe à fric» (dans son communiqué, en anglais, Doug Ford parle de cash-grab municipal speed cameras) ne sont plus permis en Ontario», a-t-il écrit. Les automobilistes québécois se doutait que les radars photos avaient plus à voir avec le fait d’effectuer de lucratives ponctions  dans les goussets des automobilistes québécois qu’avec la sécurité routière. L’abandon des radars photos ne signifie pas que le gouvernement Ford négligera sécurité routière, il aura recours à d’autres méthodes fin d’assurer celle-ci: "Il compte encourager l’implantation de dos d’âne, de carrefours giratoires et une meilleure signalisation « qui ralentissent  les automobilistes  sans leur coûter plus cher ». I s’agit de mesures de sécurité prouvées» (L’Ontario retire officiellement ses radars photos des routes, TVA Nouvelles,14 novembre). Mais voilà, la franchise a un prix. «L’Ontario fait complètement fausse route en matière de sécurité routière en retirant ses radars photos, préviennent des experts, rappelant au passage que l’outil avait ses preuves au Québec et partout dans le monde dans les dernières années» (les radars photos ont connu un tel succès en France qu’à partir de 2018 ils ont régulièrement fait l’objet de vandalisme (les radars photos étaient enduits de peinture, graffités, recouverts de sacs poubelle ou carrément incendiés. Paul Leduc et les experts consultés se gardent bien de nous parler de ces réactions, craignent-ils de donner des idée aux automobilistes québécois. «Je trouve ça ignorant, tonne Paul Leduc, ancien patron à la sécurité routière la Sûreté du Québec, qui a participé au déploiements radars photos dans la Belle Province (il n’est pas venu à l’esprit du journaliste de TVA Nouvelles (Laurent Lavoie) que Paul Leduc n’est pas la personne la mieux placée pour commenter le recours aux radars photos au Québec, car à titre d’ancien patron à la sécurité routière à la Sûreté du Québec, Paul Leduc est clairement en conflit d’intérêt lorsqu’il commente sur le sujet. Ça me semble une décision politique, populiste.» (voilà, le mot est lâché). («Je trouve ça ignorant: Doug Ford fait fausse route en se débarrassant des radars photos, TVA Nouvelles, 15 novembre)

«Marie-Soleil Cloutier, professeure à l’Institut national de la recherche scientifique, est du même avis: il est primordial que le Québec n’imite pas ses voisins. «Ce n’est vraiment pas une belle journée pour la sécurité routière», résume Mme Cloutier. On compte une cinquantaine de ces appareils au Québec. Selon le site du gouvernement, le autorités souhaitent en déployer progressivement plus de 250 sur l’ensemble du réseau routier québécois.» («Je trouve ça ignorant: Doug Ford fait fausse route en se débarrassant des radars photos, op.cité).

Non seulement, le gouvernement québécois, contrairement au gouvernement ontarien, n’entend pas cesser de recourir aux photos radars, ,mais il a l’intention de multiplier par cinq le nombre de «pompe à fric» sur le territoire du Québec et voilà pour la considération de notre gouvernement pour les automobilistes québécois (automobilistes ou «vaches à lait à traire» avec ces «pompe à fric»)

Saturday, November 15, 2025

Вечером мы будем пугать людей.

 


Ce soir, on fait peur au monde


Christopher Skeete, député caquiste de la circonscription lavalloise de Sainte Rose et ministre titulaire des Relations Internationales du Québec s’est fendu d’une déclaration surprenante,(Au poste de ministre titulaire des Relations Internationales du Québec, Christopher Skeete succède entre autres à Jacques-Yvan Morin, Bernard Landry, Gil Rémillard (un Gil Rémillard qui, tout libéral qu’il ait été aurait mis Christopher Skeete dans sa «petite Poche», même par une mauvaise journée, Louise Beaudouin et Jacques Brassard, la simple énumération de ces noms fait ressortir l’insignifiance de Christopher Skeete. Dans sa déclaration surprenante, Christopher Skeete s’en prend au Livre bleu du Parti Québécois il a affirmé: «Christopher Skeete dénonce une vision «simpliste» de la place du Québec dans le monde après son accession à la souveraineté, Après avoir évoqué de difficiles éventuelles négociations avec l’administration Trump («Mais bonne chance pour négocier avec l’administration Trump, réplique le ministre Skeete. «Ils auraient tout intérêt nous faire mal et à demander beaucoup de concessions qu’on aurait pas le choix de donner. Qu’est ce qu’on ferait avec le bois d’oeuvre? demande-t-il» (comme si les négociations du Canada uni avec Donald Trump étaient faciles et se déroulaient harmonieusement), Christopher Skeete largue ce qu’il considère probablement comme son arme définitive contre la souveraineté du Québec: «Le jour après un Oui, on n’est plus membre de l’OTAN. Et l’OTAN, c’est la seule défense qu’on aurait contre l’agression russe», notre voisin au nord, souligne le ministre. Je suis curieux de voir comment M. Skeete compte nous expliquer ce que l’ogre russe (i.e, Vladimir Poutine) viendrait faire dans les solitudes boréales québécoises. «Il faudrait demander la permission au Canada pour être membre de l’OTAN et ils ont le droit de veto. […] Je ne pense pas que ça va leur tenter de dire «oui» tout de suite », dit-il. Malgré ses propos inquiétants , Christopher Skeete se défend d’agiter des épouvantails face au meneur dans les sondages , à un an des élections. «Le PLQ a déjà joué dans ce film là: faire peur aux gens, les camions de la Brinks…Je ne suis pas là-dedans(Si tu n’es pas là-dedans Christopher? Dans quoi es-tu). Mais la question se pose et ils doivent nous répondre. Ils doivent nous dire, aujourd’hui, dans un monde ou les pays se font envahir, quel est le plan pour nous protéger?» lance-t-il».) (Un Québec indépendant serait vulnérable face à la Russie, dit le ministre Christopher Skeete, Journal de Montréal, 8 novembre). C’est à se demander quand le ministre a regardé une carte de l’Amérique du nord pour la dernière fois? Qui espère-t-il convaincre avec sa campagne de peur? Qui espére-t-il convaincre que Canadiens et Américains surtout laisseraient le flanc nord-est du continent dégarni et sans protection? Une hypothèse insensée à laquelle le député péquiste de Jean-Talon, Pascal Paradis s’est empressé de répondre, profitant de l’occasion pour «moucher» proprement Christopher Skeete. «Le parti québécois déplore «une campagne de peur amateuriste (sic) et simpliste» de la part du ministre des relations internationales du Québec , Christopher Skeete, qui affirme que le québec serait vulnérable devant la Russie puisqu’exclu d’office de L’OTAN. 

 


 

 

Le ministre Skeete a réagi vendredi vendredi dans les pages du Journal aux premiers éléments du «Livre bleu» présentés par le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, la veille. Il a entre autres fait valoir que l’indépendance «laisserait le Québec vulnérable économiquement et militairement, notamment  face à la Russie. Une affirmation que réfute complètement le porte-parole en matière de relations internationales du PQ, Pascal Paradis, qui trouve «consternant» que le ministre brandisse «des scénarios catastrophes »comme un épouvantail. « C’est faire bien peu de cas de la réalité actuelle de penser que c’est le Canada qui protège le Québec. C’est simpliste délaisser entendre que le Canada souhaiterait nuire aux enjeux de sécurité. Ni lui ni les États-Unis auraient intérêt à exclure le Québec de l’OTAN et à s’exposer. Le député de Jean-Talon soutient que le Québec indépendant s’en remettrait à la Convention de Vienne 1978 qui a établit le droit international en matière de succession d’État pour poursuivre les traités signés lorsqu’il faisait partie du Canada»[…]Avocat de formation spécialisé en droit international, Pascal Paradis souligne que la convention codifie tout de même le volet pratique du droit international. «Par une notification de succession, un Québec indépendant va établir sa qualité de partie des traités en vigueur. Les États parties à ces traités multilatéraux-dont l’ACÉUM-auront tout autant que le Québec intérêt à assurer la stabilité et la prévisibilité des accords », explique-t-il.»(Vulnérable à la Russie selon la CAQ: l’OTAN aurait tout avantage à inclure un Quebec indépendant, plaide le PQ, TVA Nouvelles, 8 novembre). Je me réjouis de savoir que les règles du droit international puissent jouer en faveur d’un  Québec indépendant, mais je sais qu’il est préférable de demeurer prudent tant qu’il y aura des Jean Chrétien à Ottawa. Un Jean Chrétien n’hésitant pas a évoqué le sort réservé par le gouvernement central espagnol aux indépendantistes catalans, allant même jusqu’a mentionner en termes favorables l’emprisonnement des leaders catalans (Si le oui l’avait emporté.Jean Chrétien aurait organisé son propre référendum, Radio-Canada, 30 octobre) Christopher Skeete, géopoliticien improvisé fait visiblement parti des émules de Jean Chrétien, capable d’ «arranger» la réalité afin de servir ces intérêts canadian. La déclaration de Christopher Skeete est à aouter à ce sous-genre de littérature politique propre au Canada qu’est la littérature anti référendaire. Avec sa «menace russe» Christopher Skeete vient de prendre place aux cotés des «montagnes Rocheuses » de Solange Chaput-Rolland et du «passeport canadien» de Jean Charest. Avec sa «menace russe» permet à Christopher Skeete de faire une entrée remarquée dans ce sous-genre littéraire.

Wednesday, November 12, 2025

Mad Max et GBS beauceron

 



Pour la classe politique canadienne ét la gent journalistique de notre pays, la cause est entendue et jugée depuis longtemps.  Pour eux, Maxime Bernier n’a pas la tête à Papineau et tare impardonnable, il a succombé à la tentation populiste. il faut être capable de franchir ce mur de condescendance afin de découvrir que MaximeBernier peut faire preuve d’un solide et redoutable Gros Bon Sens beauceron.

 


 


Alors que nos «élites» politiques se sont agglutinées autour des cénotaphes et monuments aux morts du pays afin de saluer le souvenir des Canadiens morts sous l’uniforme (pour défendre nos valeurs et notre liberté). Maxime Bernier pose la question qui tue. Dans un communiqué du Parti populaire  du Canada en date d’aujourd’hui (11 novembre): Mad Max écrit: En ce 11 novembre, «Souvenons-nous de ceux qui sont tombés pour notre pays. Que diraient-ils s’ils voyaient dans quel état pitoyable est le Canada aujourd’hui?

nous leur devons plus que le souvenir.

Nous leur devons un Canada qui vit encore selon les valeurs pour lesquelles ils sont tombés. (caractères gras et souligné dans le communiqué d’origine)

Assurons-nous qu’il ne soit pas morts en vain.» 

 À la lecture de ces quelques lignes , je me prend à souhaiter que les Mark Carney, Pierre Poilievre et François Legault finissent pa avoir un peu beaucoup de Mad Max dans le nez. si c’était le cas, aurions-nous un pays qui ethniquement et culturellement a changé radicalement depuis 1945. Les hommes qui sont tombés à Dieppe, Juno Beach ou Ortona sont -ils tombés pour le Canada multiculturel de Pierre Elliot ou le Canada post national de son fils?  ils ne sont pas morts pour un pays gangréné par l’idéologie woke, laissé aux LBGTQ+ de tous poils et envahis par le Tiers-monde. 

Au plus profond de vous-mêmes vous savez que Maxime Bernier a raison. Avec son air de ne pas y toucher, Maxime Bernier manifeste un respect plus sincère pour les hommes tombés entre 1939 et 1945 et ceux ui sont revenus souvent avec de graves stress post traumatique dont ils souffriront des années durant, que les pharisiens, coquelicots à la boutonnières, qui se sont pressés aujourd’hui autour des cénotaphes et des monuments aux morts du pays.

Saturday, November 8, 2025

Mark, la mitaine, Carney

 



Les Canadiens qui croyaient avoir élu un homme digne de porter le maillot de Capitaine Canada, doivent déchanter. Ils se rendent maintenant compte qu’ils ont en fait voté pour un homme à peine capable de jouer le rôle de Troufion Canada (voir ce blogue, Troufion Canada, 6 mai).





«Le premier ministre Mark Carney a appelé Doug Ford «à plusieurs reprises» depuis l’Asie pour lui demander de retirer une campagne publicitaire accusée d’avoir mis fin aux négociations commerciales avec les États-Unis, a déclaré lundi le premier ministre de l’Ontario. M. Carney a déclaré cette fin de semaine avoir dit au premier ministre ontarien qu’il ne pensait pas que la province devrait diffuser la publicité qui représentait des extraits de l’ancien président américain Ronald Reagan s’exprimant négativement sur les droits de douane.[…] Le président américain, Donald Trump, a interrompu les négociations commerciales le mois dernier, blâmant les spots télévisés, et Doug Ford a accepté de les retirer, mais non sans les avoir diffusés pendant quelques jours supplémentaires, pendant les matchs de la Série mondiale de baseball. Cela a incité le locataire de laMaison-Blanche à menacer d’imposer de nouveaux droits de douane de 10 % sur les produits canadiens.  Le premier ministre de l’Ontario a déclaré lundi que Mark Carney, alors en visite officielle en Asie, lui avait demandé à plusieurs reprises de retirer les publicités. […]

Mark Carney a déclaré que Donald Trump était «offensé» par la publicité et qu’il s’était excusé auprès du président américain. Doug Ford a précisé que le premier ministre canadien ne l’avait pas prévenu de ces excuses. (Carney a demandé plusieurs fois à Force retirer la publicité La Presse, 3 novembre). Quelle sera la prochaine étape? Mark Carney Présentera-t-il ses excuses au président américain pour le simple fait que nous existions encore comme Canadiens? 

Avant qu’il ne s’abaisse à ce niveau, ce dont je le crois capable, j’aimerais rappeler à Mark Carney: une réflexion attribuée à Otto von Bismark: «[…]mais personne n’est assez riche pour acheter un adversaire par des concessions.»(source, Histoire intellectuelle de l’indépendantisme québécois, Tome I (1834-1968), chapitre «Dostaler O’Leary», p. 123). Mark Carney considère peut-être être l’un de ces hommes assez riche pour croire qu’il peut acheter un adversaire par des concessions, que penserait von Bismark de Mar Carney? Poser la Question, c’est y répondre: Le «chancelier de fer»contemplerait probablement avec un insondable mépris, la mitaine à Mark Carney. Comme la plupart des Canadiens, d’ailleurs.

Monday, November 3, 2025

Grand démocrate

 



Le trentième anniversaire du référendum de 1995 fut l’occasion de prises de paroles révélatrices. Il faut ranger à ce chapitre une déclaration de Jean Chrétien, il y a peu de certitudes dans la vie. L’une d’entre elles est que s‘il y a un coup fourré à servir au Québec, il ne vous faudra pas chercher longtemps pour découvrir Jean Chrétien derrière ce coup fourré.

 


 

 

«L’ancien premier ministre Jean Chrétien demeure convaincu que le camp du Oui a sciemment posé une question «ambiguë»

aux Québécois lors du référendum de 1995dans le but de semer la confusion et d’augmenter ses chances remporter la victoire. Jamais au grand jamais, l’option souverainiste menée par Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Mario Dumont n’aurait récolté 49,42% si on avait formulé une question claire et sans équivoque, estime M.Chrétien.[…] Trente ans plus tard, M.Chrétien lève aussi le voile sur les options auxquelles il aurait pu avoir recours au lendemain d’une courte victoire du Oui au référendum du 30 octobre 1995. Dans une entrevue accordée à La Presse pour le 30e anniversaire de ce vote qui a marqué un tournant dans les relations fédérales-provinciales et mis à rude épreuve l’unité du pays, l’ancien premier ministre explique qu’il aurait pu déclencher rapidement un autre référendum au Québec afin d’établir hors de tout doute l’appétit réel des Québécois pour l’indépendance. Et la question de ce référendum organisée par Ottawa aurait été limpide.[…]la question aurait été: «Voulez-vous séparer oui ou non?» Savez-vous ce qui serait arrivé? Le Parti québécois l’aurait boycotté et on aurait eu 95% des votes», affirme-t-il. Une autre option aurait été de refuser toute négociation ou encore de faire pression sur les alliés du Canada pour qu’ils ne reconnaissent pas l’indépendance du Québec après un vote aussi serré. Quelques jours après la courte victoire du Non, en 1995, M. Chrétien avait fait savoir que si le camp souverainiste l’avait remporté avec une mince majorité, il aurait bloqué toute démarche sécessionniste du Québec. Mais il n’avait jamais rien dit, du moins publiquement, sur la possibilité d’organiser un referendum fédéral dans la province pour faire échec au mouvement souverainiste. […]»(«J’avais des options» en cas de courte victoire du Oui, dit Jean Chrétien, La Presse, octobre).