Ce soir, on fait peur au monde
Christopher Skeete, député caquiste de la circonscription lavalloise de Sainte Rose et ministre titulaire des Relations Internationales du Québec s’est fendu d’une déclaration surprenante,(Au poste de ministre titulaire des Relations Internationales du Québec, Christopher Skeete succède entre autres à Jacques-Yvan Morin, Bernard Landry, Gil Rémillard (un Gil Rémillard qui, tout libéral qu’il ait été aurait mis Christopher Skeete dans sa «petite Poche», même par une mauvaise journée, Louise Beaudouin et Jacques Brassard, la simple énumération de ces noms fait ressortir l’insignifiance de Christopher Skeete. Dans sa déclaration surprenante, Christopher Skeete s’en prend au Livre bleu du Parti Québécois il a affirmé: «Christopher Skeete dénonce une vision «simpliste» de la place du Québec dans le monde après son accession à la souveraineté, Après avoir évoqué de difficiles éventuelles négociations avec l’administration Trump («Mais bonne chance pour négocier avec l’administration Trump, réplique le ministre Skeete. «Ils auraient tout intérêt nous faire mal et à demander beaucoup de concessions qu’on aurait pas le choix de donner. Qu’est ce qu’on ferait avec le bois d’oeuvre? demande-t-il» (comme si les négociations du Canada uni avec Donald Trump étaient faciles et se déroulaient harmonieusement), Christopher Skeete largue ce qu’il considère probablement comme son arme définitive contre la souveraineté du Québec: «Le jour après un Oui, on n’est plus membre de l’OTAN. Et l’OTAN, c’est la seule défense qu’on aurait contre l’agression russe», notre voisin au nord, souligne le ministre. Je suis curieux de voir comment M. Skeete compte nous expliquer ce que l’ogre russe (i.e, Vladimir Poutine) viendrait faire dans les solitudes boréales québécoises. «Il faudrait demander la permission au Canada pour être membre de l’OTAN et ils ont le droit de veto. […] Je ne pense pas que ça va leur tenter de dire «oui» tout de suite », dit-il. Malgré ses propos inquiétants , Christopher Skeete se défend d’agiter des épouvantails face au meneur dans les sondages , à un an des élections. «Le PLQ a déjà joué dans ce film là: faire peur aux gens, les camions de la Brinks…Je ne suis pas là-dedans(Si tu n’es pas là-dedans Christopher? Dans quoi es-tu). Mais la question se pose et ils doivent nous répondre. Ils doivent nous dire, aujourd’hui, dans un monde ou les pays se font envahir, quel est le plan pour nous protéger?» lance-t-il».) (Un Québec indépendant serait vulnérable face à la Russie, dit le ministre Christopher Skeete, Journal de Montréal, 8 novembre). C’est à se demander quand le ministre a regardé une carte de l’Amérique du nord pour la dernière fois? Qui espère-t-il convaincre avec sa campagne de peur? Qui espére-t-il convaincre que Canadiens et Américains surtout laisseraient le flanc nord-est du continent dégarni et sans protection? Une hypothèse insensée à laquelle le député péquiste de Jean-Talon, Pascal Paradis s’est empressé de répondre, profitant de l’occasion pour «moucher» proprement Christopher Skeete. «Le parti québécois déplore «une campagne de peur amateuriste (sic) et simpliste» de la part du ministre des relations internationales du Québec , Christopher Skeete, qui affirme que le québec serait vulnérable devant la Russie puisqu’exclu d’office de L’OTAN.

Le ministre Skeete a réagi vendredi vendredi dans les pages du Journal aux premiers éléments du «Livre bleu» présentés par le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, la veille. Il a entre autres fait valoir que l’indépendance «laisserait le Québec vulnérable économiquement et militairement, notamment face à la Russie. Une affirmation que réfute complètement le porte-parole en matière de relations internationales du PQ, Pascal Paradis, qui trouve «consternant» que le ministre brandisse «des scénarios catastrophes »comme un épouvantail. « C’est faire bien peu de cas de la réalité actuelle de penser que c’est le Canada qui protège le Québec. C’est simpliste délaisser entendre que le Canada souhaiterait nuire aux enjeux de sécurité. Ni lui ni les États-Unis auraient intérêt à exclure le Québec de l’OTAN et à s’exposer. Le député de Jean-Talon soutient que le Québec indépendant s’en remettrait à la Convention de Vienne 1978 qui a établit le droit international en matière de succession d’État pour poursuivre les traités signés lorsqu’il faisait partie du Canada»[…]Avocat de formation spécialisé en droit international, Pascal Paradis souligne que la convention codifie tout de même le volet pratique du droit international. «Par une notification de succession, un Québec indépendant va établir sa qualité de partie des traités en vigueur. Les États parties à ces traités multilatéraux-dont l’ACÉUM-auront tout autant que le Québec intérêt à assurer la stabilité et la prévisibilité des accords », explique-t-il.»(Vulnérable à la Russie selon la CAQ: l’OTAN aurait tout avantage à inclure un Quebec indépendant, plaide le PQ, TVA Nouvelles, 8 novembre). Je me réjouis de savoir que les règles du droit international puissent jouer en faveur d’un Québec indépendant, mais je sais qu’il est préférable de demeurer prudent tant qu’il y aura des Jean Chrétien à Ottawa. Un Jean Chrétien n’hésitant pas a évoqué le sort réservé par le gouvernement central espagnol aux indépendantistes catalans, allant même jusqu’a mentionner en termes favorables l’emprisonnement des leaders catalans (Si le oui l’avait emporté.Jean Chrétien aurait organisé son propre référendum, Radio-Canada, 30 octobre) Christopher Skeete, géopoliticien improvisé fait visiblement parti des émules de Jean Chrétien, capable d’ «arranger» la réalité afin de servir ces intérêts canadian. La déclaration de Christopher Skeete est à aouter à ce sous-genre de littérature politique propre au Canada qu’est la littérature anti référendaire. Avec sa «menace russe» Christopher Skeete vient de prendre place aux cotés des «montagnes Rocheuses » de Solange Chaput-Rolland et du «passeport canadien» de Jean Charest. Avec sa «menace russe» permet à Christopher Skeete de faire une entrée remarquée dans ce sous-genre littéraire.