Sunday, December 29, 2024

Absurdistan

 



La nouvelle étonne d’abord, puis l’effet de surprise passée, elle a de quoi décourager l’observateur qui s’efforce malgré tout de garder toute sa tête.

C’est le genre de nouvelles à vous convaincre que le Canada est devenu, ou en voie de devenir une maison de fous.

De quoi s’agit-il? Il s’agit de l’«affaire du triple meurtre de Brossard», Une triste histoire de triple meurtre qui commence en septembre 2022: les pompiers du Service des incendies de Longueuil répondent à un appel pour un incendie dans un condo de Brossard. Sur les lieux, ils découvrent les corps sans vie de Zac et Eliam Ballouz et de leur mère Shynthia Bussières. Le corps de la mère porte des marques de violence. Les soupcons se portent rapidement sur le père, Mohammad Al Ballouz. Aux termes,d’un procès tenu au Palais de Justice de Longueil: «Mohammad Al Ballouz a été reconnu coupable lundi des meurtres de ses garcons Zack et Eliam , garçonnets de 2 et 5 ans et de celui de leur mère Synthia Bussières»(Père coupable d’avoir décimé sa famille: dans un pénitencier pour femmes pour au moins 25 ans, Journal de Montréal, 19 décembre). Jusque là, nous sommes en face d’une triste histoire de violence familiale, comme il y en a malheureusement trop. C’est à l’étape suivante que nous passons à la Maison de fous. Pourquoi cet homme condamné pour un féminicide et un double infanticide prendra-t-il le chemin du pénitencier pour femmes. 

 


 

Pour une raison fort simple: Mohammad Al Ballouz a prétendu lors de son procès être une femme: «L’accusée s’identifie désormais comme une femme et se présente sous le nomme Levana Ballouz. Ce changement de genre avait été annoncé lors de son enquête préliminaire en janvier dernier.» 

« Oui. Pendant le procès, l’accusée a insisté sur le fait qu’elle était Mme Levana Ballouz et que tous devaient s’adresser à elle au féminin. Portant une perruque blonde, elle a toujours été vêtue de façon féminine. Mercredi dernier, elle a martelé être une femme, une mère et même une «soccer mom».(Ballouz sera-t-elle détenue à vie dans un pénitencier pour femmes?, La Presse, 20 décembre)  C’est en vertu de ces prétentions que Ballouz prendra le chemin de la prison pour femmes de Joliette après avoir été détenue a la prison provinciale pour femmes Leclerc pendant la durée de son procès.

«Si elle le désire, Ballouz pourra être détenue au pénitencier de Joliette (le seul établissement fédéral pour femmes au Quebec).»En vertu d’une politique adoptée en mai 2022 par le Service correctionnel Canada (SCC) tous les délinquants peuvent être incarcérés, selon leur préférence, dans un établissement pour hommes ou pour femmes , peu importe leur sexe à la naissance. Les autorités carcérales peuvent refuser ce transfert seulement si des «préoccupations dominantes en matière de santé ou de sécurité ne peuvent être résolues» précise cette politique.» (Ballouz sera-t-elle détenue à vie dans un pénitencier pour femmes?, La Presse, op. cité)

>Un citoyen aura à passer a travers un processus médical ou rencontrer un psychiatre. Mais dans un pénitencier, il y a un free pass, s’est insurgé l’ex-sénateur conservateur Pierre-Hugues Boisvenu, «On a jamais pris en considération le droit des femmes a la sécurité »,a renchéri une gestionnaire retraitée de la Commission canadienne des droits de la personne, Marie-Claude Girard.(Père coupable d’avoir décimé sa famille : dans un pénitencier pour femmes pour 25 ans? Journal de Montréal, 19 décembre) (sur ces agressions intra muros,) J’invite les lecteurs de ce blogue à lire la chronique de Richard Martineau intitulée Un homme dans une prison pour femmes, Journal de Montréal, 21 décembre)

Le Service correctionnel du Canada attend probablement que Ballouz agresse physiquement ou sexuellement un co-détenue. Agression plausible car Al Ballouz selon les informations disponibles n’est pas passé sous le bistouri et disposerait donc encore de tout son «équipement» de mâle biologique, en souhaitant que il n’y ait pas «mort de femme(s)» lors de cette (ces) agressions.Vous avez bien lu quelques lignes plus haut le SCC permet aux criminels de choisir l’établissement qui correspond a leur identité de genre ou expression de genre, sur simple auto-identication. Ce n’est pas simplement la Maison des fous, c’est une maison des fous ou les fous ont pris le contrôle de l’établissement.

Sunday, December 22, 2024

Saint-Maxime

 


Combien d’«affaires l’école Bedford»,  le Québec devra-t-il vivre avant de comprendre et de prendre la mesure de la menace et surtout de l’identité de cette menace?

Il serait facile et rassurant de croire que le phénomène est circonscrit au quartier Côte-des neiges à Montréal aux écoles primaires Bedford, Pascal-Baylon et l’école secondaire La voie. Ils n’en est malheureusement rien. Tel un cancer, le problème s’étend; Le Devoir nous apprenait le 14 novembre que: «Le gouvernement de François Legault soupçonne qu’au moins 17 écoles du Québec ont directement transgressé les principes de la Loi sur la laïcité de l’État dans les dernières années. Il lancera des «mandats de vérification» dans chacun de ces établissements.[…] Le cabinet du ministre Drainville confirme par ailleurs  que certains centres de services scolaires mènent en parallèle leurs propres vérifications vis-à-vis du respect de la loi sur la neutralité religieuse . Selon les résultats de l’ensemble de ces mandats, il évaluera la nécessité de «renforcer les contrôles et la laïcité dans les écoles.»(Québec s’assurera du respect de la laïcité dans 17 écoles, Le Devoir, 14 novembre). Première observation cette liste est manifestement déjà dépassée, sans les mandats de vérification des centre de services scolaires; j’en veux pour preuve, l’article  paru dans La Presse du 5 décembre voulant que l’école secondaire Saint-Maxime à Laval fasse justement l’objet de l’un de ces mandats de vérification. «Des prières en classe. Des membres du personnel qui se parlent entre eux et s’adressent aux élèves en arabe.[…] L’établissement a aussi été le théâtre de fortes réticences d’élèves aussitôt qu’il est question de sexualité dans les cours ou les activités en milieu scolaire.[…].Les journalistes de La Presse, Katia Gagnon et Caroline Touzin travaillant à partir du témoignage d’un dénonciateur A (ayant travaillé à Saint-Maxime), dénonciation corroborée par un autre dénonciateur (elle aussi ancienne travailleuse à Saint-Maxime). 

«Le témoignage du dénonciateur initial, que La Presse a obtenu, fait état de nombreux enjeux liés à la laïcité dans cette école qui compte une forte présence maghrébine. Cet ancien employée de l’école y a travaillé pendant plusieurs années. Il ne travaille plus à Saint-Maxime.» 

 


 

La Presse pu corroborer plusieurs éléments de ce témoignage initial à l’aide d’une seconde source, qui a aussi travaillé pendant plusieurs années à Saint-Maxime. Cette source, que nous désignerons comme source B. a quitté l’école. Elle a aussi requis l’anonymat, craignant des représailles professionnelles. 


«Premier point: la prière à l’école. À Saint-Maxime, des élèves utilisent les sales de classe ou les corridors pour prier. » Certains enseignants maghrébins laissent des élèves faire la prière pendant la période de leurs cours. Il n’y avait pas vraiment d’intervention. La direction, si elle intervenait, s’adressait directement au prof…mais ça recommençait de plus belle indique la source A. «Un enseignant s’est déjà fait rencontrer par la direction parce qu’il priait dans les pauses avec ses élèves. C’est une surveillante qui avait surpris une dizaine de jeunes qui priait avec le prof, dans la classe», confirme notre second informateur. 

«Il avait des ablutions qui se faisaient dans les toilettes. Ils cherchaient des coins isolés dans les corridors pour faire leurs prières. Aussitôt qu’on les arrêtait, la gang nous sautait dessus. Monsieur, vous ne pouvez pas arrêter ça, c’est la prière, c’est Dieu. On se faisait accuser de racisme constamment.» La source B

« Nous avons effectivement dû intervenir à quelques occasions pour faire respecter les principes dela laïcité, précise Annie Goyette, porte-parole du CSS. Chaque fois l’équipe-école s’est assurée d’intervenir de manière respectueuse et éducative auprès de l’élève concerné, en notant clairement qu’il n’était pas possible de prier ni à l’intérieur ni sur le terrain de l’école.» 

Combien de temps l’équipe-école se contentera-t-elle «d’intervenir de manière respectueuse et éducative», avant de comprendre que ses élèves n’entendront jamais raison avec la manière respectueuse et éducative, l’heure de la manière forte est probablement venue; devant l’ampleur du problème, suspensions et expulsions (pour les récidivistes) apparaissent maintenant de mise. pour les enseignants contrevenant aux dispositions sur la laïcité, suspensions sans solde et congédiements pour les récidivistes, nous saurons ainsi à quel enseigne logent les syndicats de ces professeurs préférant le prosélytisme musulman à leur tâche.


Prières et ablutions, ne contentaient pas ces élèves et professeurs de Saint-Maxime. Ils ont trouvé mieux. 

« Certains élèves qui se rendaient prier à la mosquée le vendredi voyaient d’ailleurs leurs retards motivés systématiquement par certains membres du personnel. «Les autres enseignants qui ne motivent pas se font traiter de racistes parce ils appliquent les règles concernant les retards des élèves» souligne la source A.

Il n’y a pas que la religion. «Des professeurs maghrébins se parlent en arabe dans la salle des enseignants devant les autres professeurs non maghrébins»  indique la source A. « Chaque année, la direction demandait, en assemblée générale, de parler français, pour e respect de tous, mais cette demande est ignorée par ces enseignants. » La source A

La source B confirme que la direction est intervenue plus d‘une fois pour établir que le français était la langue commune de l’école.»

Ce n’est pas tout: «En avril 2023 ,la troupe de théâtre Parminou s’est rendue  à Saint-Maxime pour y présenter la pièce de théâtre Embrasse-moi si tu veux. La pièce, un projet financé par le ministère de la Santé et des services sociaux, aborde les thèmes de la prévention des ITSS et des grossesses, des relations amoureuses saines et du consentement. La seconde représentation a été interrompue à plusieurs reprises par un groupe d’élèves maghrébins  qui étaient heurtés parles thèmes abordés.«J’ai été témoin du brouhaha», dit la source A, qui indique qu’un «gros groupe» d’élèves maghrébins «lançait des pétards, criait, faisait sonner des alarmes. C’était la débandade totale» «Les élèves criaient tout le long. Je ne sait pas ce qu’ils criaient ou comment ils criaient, mais c’est sûr que ça été une représentation très problématique» dit Ariane Coddens-Bergeron, responsable des communications de la troupe Parminou.  les comédiens ont dû arrêter le spectacle deux fois pour rappeler les élèves à l’ordre ; «ce qu’on fait très rarement», précise Mme Coddens-Bergeron.(Des allégations «préoccupantes»dans une école de Laval, La Presse, 5 décembre).

Ces allégations «préoccupantes» me désolent d’autant plus que Saint-Maxime a été mon Alma mater du Secondaire I au Secondaire V. La mienne et celle de mes trois soeurs et de mon frère cadet, l’école Saint-Maxime située dans le quartier Chomedey à Laval a changé au rythme des changements démographiques connus par le quartier.

Et dire qu’ils, s’en trouvent encore au Québec pour souhaiter une immigration maghrébine car cette immigration parle français.

Friday, December 20, 2024

J’ai un alibi

 


J’ai un alibi, et un bon. Je n’ai pas quitté le Québec depuis des années. Mon passeport est échu depuis des années. Je n’ai jamais mis mis les pieds à Mazan. Jusqu’à ce qu’éclate la scabreuse «affaire de Mazan», j’ignorais jusqu’à l’existence de cette municipalité française. 

Qu’importe, si je me fie à la couverture médiatique de l’«affaire», je suis coupable du simple fait d’être un homme, aux yeux de ceux qui entendent faire l’opinion, je ne suis pas mieux que les 21 inculpés dans l’«affaire», condamnés aujourd’hui. 

 

 


 


Nous avons connu au Québec une manifestation de cette détestable «culpabilité par association» lors du drame de Polytechnique; les hommes québécois, par association, étaient tous devenus des Marc Lépine.


Ni tueurs, ni violeurs, ni Marc Lépine, ni Dominique Pélicot, la grande majorité des hommes occidentaux vont continuer d’entretenir des relations somme toute respectueuses, à défaut d’être parfaites, avec leurs compagnes. Ils n’ont pas besoin des campagnes de presse féministes pour savoir comment traiter leurs compagnes.

Thursday, December 19, 2024

Ça aura pris Trump …

 



…pour que l’équipe libérale de Justin Trudeau accouche d’un plan «musclé» pour sécuriser nos frontières contre l’immigration illégale et le trafic de drogues. Deux ministres majeurs, Mark Miller et Dominic Leblanc, avaient en effet convoqué la presse mardi en fin d’après-midi pour exposer les grands axes de ce plan. En pleine crise de leadership au Parti libéral du Canada, suite à la démission de Krystia Freeland. Fallait le faire !!(mar a Lao en trois mots)g
 

 
 
Alors qu’il y a encore peu de temps Mark Miller se moquait de François Legault et de son obsession pour l’immigration illégale, la voilà devenue prioritaire. J’ignore ce qui s’est dit à Mara Lago (Mar a lago en trois mots, je crois), mais Donald Trump n’a pas dû se contenter de blagues sur le «gouverneur du Canada». On a dû faire comprendre à Justin que les 25% de surtaxe sur les produits canadiens c’était du sérieux. Quand François Legault demandait au fédéral «un plan» pour sécuriser la frontière, un plan chiffré, on pouvait bien rire de lui à Ottawa, mais quand Donald Trump exige la même chose, Ottawa est obligé d’agir en panique, l’affaire Freeland et la crise du leadership de Justin passant au second plan, dans une ultime tentative d’un gouvernement en pleine déliquescence de dire «Vous voyez, nous gouvernons !»

Ça aura donc pris Trump pour donner un bon coup de pied dans la fourmillière libérale et lui forcer la main. On a parlé, lors de la réouverture de la Cathédrale Notre-Dame-de-Paris, de la présence de François Legault et de l’absence de Justin. Legault a parlé à Trump qui a demandé s’il était «du même parti que Trudeau»: la réponse a dû le rassurer et les dix minutes d’entretien qu’ils ont eu ont certainement été une prise de contact sympathique; si l’on ajoute à cette rencontre, celle que Legault a eue avec Elon Musk, le vrai «numéro 2» de l’équipe Trump, on peut dire que la «diplomatie Legault» a certainement été plus productive que la «chaise vide Trudeau».