Les
résultats sont tombés. Suite aux élections européennes du 9 juin, dans
presque tous les pays de l’Union européenne, la droite dite populiste
fait des progrès indiscutables. Il n’est pas exagéré d’affirmer que le
scrutin a été largement influencé par la question de l’immigration. Les
grands gagnants du scrutin sont en effet les formations politiques en
pointe dans la lutte à l’immigration incontrôlée; Rassemblement national
en France et Alternativ für Deutschland en Allemagne, au premier chef. Progrès aussi en Autriche, pour le Freiheitliche Partei Osterreichs
(le Parti de la liberté d’Autriche).
Les mêmes causes générant les
mêmes effets; immigration incontrôlée, insécurité, eurosepticisme,
islamisation perçue comme une menace existentielle pour nos sociétés,
progrès de l’idéologie wokiste, ces facteurs labourent
les sociétés européennes depuis des années et préparaient le terrain
pour la réaction populiste. Une réaction qui visiblement n’attendait
qu’une occasion pour se manifester. Le message des électeurs européens
est sans équivoque; moins d’immigrants, moins d’Islam, moins d’Europe
bureaucratique à la sauce Bruxelles. Les progrès de la droite populiste
ne se traduiront pas nécessairement par une nouvelle ère à Strasbourg;
le PPE (Parti populaire européen), comptant dans ses rangs une majorité
de démocrates-chrétiens, conserve sa majorité dans l’enceinte du
Parlement européen. Le conservateur PPE entendra-t-il Le message des
électeurs européens, un message pourtant sans équivoque; moins
d’immigrants, moins d’Islam, moins d’Europe bureaucratique à la sauce
Bruxelles
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