Il
faut s’attendre à ce que Denis Coderre s’efforce de nous convaincre
qu’il est un «homme nouveau». Essayant de faire oublier qu’il est
d’abord et avant un vieux routier des politiques canadienne et
québécoise, un revenant des années Trudeau(père)-Chrétien. Il est
entendu que lorsque je parle de vieux routier, j’exclut de cette
«route» les déambulations de Denis Coderre sur le chemin de
Compostelle. Denis Coderre n’y cherchait pas de nouvelles idées, mais
réfléchissais à la décision à prendre en ce qui a trait à la direction
du Parti libéral du Québec (PLQ). L’élection éventuelle de Denis Coderre
à la tête du PLQ nous assure d’un véritable retour vers le futur. «Le
politicien de 60 ans mise sur son expérience et avait une réponse toute
prête pour ceux qui lui reprochent de ne pas incarner le
renouveau.«Faudrait qu’on m’explique c’est quoi le renouveau quand vous
avez un péquiste qui veut faire un troisième référendum sur
l’indépendance du Québec!» D’ailleurs, il dit briguer la direction du
PLQ entre autres pour «mettre le holà» au projet souverainiste et à la
«saveur du moment» que représente le Parti québécois.»(«L’avenir de
notre nation» passe par l ‘immigration, dit Coderre, La Presse, 21 juin)
L’élection
de Denis Coderre à la tête du PLQ, c’est le retour des belles années de
la chasse aux péquisses et aux séparatisses.
Cette
volonté de «mettre le «holà» au projet souverainiste pourrait sortir
directement de la bouche de Pierre Elliot Trudeau et, plus probablement,
de celle de Jean Chrétien. Un Jean Chrétien qui visiblement sert d’inspiration à Denis
Coderre.
Mais,
il ne faut pas se tromper, Denis Coderre n’est pas qu’un nostalgique
des années Trudeau-Chrétien;. En bon politicien, Denis Coderre sait
prendre le vent .Les sources d’inspiration de Denis Coderre ne se
limitent pas au tandem Trudeau-Chrétien, le fils du premier, semble de
aussi servir de référence politique à Coderre. Pas le Justin Trudeau du
programme national de garderies ou du programme d’assurance dentaire du
Canada (trop compliqué pour un démagogue primaire comme Denis Coderre),
mais celui du célèbre tweet de Justin Trudeau du 27 janvier 2017 ; tweet
on s’en souviendra dans lequel notre premier ministre déclarait; À ceux
qui fuient la persécution, la terreur et la guerre , sachez que le
Canada vous accueillera indépendamment de votre foi Souscrivant
visiblement à cette déclaration; Coderre pousse le bouchon un peu plus
loin et nous montre ses vraies couleurs.
«Mais
surtout, l’ancien maire de Montréal ex-ministre fédéral de
l’Immigration s’en est pris à François Legault et à son «nationalisme
identitaire». « Ce n’est pas Maurice Duplessis qu’on est en train de
voir , c’est Lionel Groulx!», a accusé M. Coderre. Il n’y a pas trop
d’immigrants a-t-il ajouté en conférence de presse alors que M. Legault
fait pression sur Ottawa pour réduire de moitié le nombre d’immigrants
temporaires. «L’immigration , c’est la main d’oeuvre[…]On ne peut pas
dire d’un côté «il y a trop d’immigrants»,et après ça dire que ça n’a
pas de bon sens, il manque du monde. Allô!» Selon lui «l’immigration,
c’est la clé de l’avenir de notre nation ».dit Coderre, La Presse,
21 juin). La nation de Denis Coderre, n’est pas ma nation. Avec de
telles idées, ce n’est pas à la direction du PLQ que Denis Coderre peut
aspirer, mais à celui d’ennemi public numéro un du nationalisme
québécois.
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