La nouvelle est navrante.
La Presse nous apprend qu'un cours à la Faculté des études
supérieures et post doctorales de l'Université de Montréal a été donné
en anglais. (Le français à l''UdeM: une « biliguisation » inquiétante,
dit le PQ. »,
La Presse, 4 décembre), en fait c'est moins le PQ qui a réagi que
Catherine Fournier, députée de Marie-Victorin. Cette dernière
réagissait à la publication dans
La Presse du même jour d'une lettre publiée en Opinion: » Le
recul du Français à l'Université de Montréal », sous la signature de
Stéphanie Codsi, étudiante à la maîtrise en physique. L'étudiante
réagissait à une situation vécue, un de ses
cours magistraux a été entièrement donné en anglais car deux étudiants
unilingues anglophones de McGill y étaient inscrits en échange
universitaire. L'étudiante déclare, « Alors durant tout un trimestre ,
L'Université de Montréal une université francophone
du Québec a donné un cours en anglais à une majorité d'étudiants
francophones. » Elle ajoute que le manuel était en anglais et que les
notes de cours elles étaient en anglais et en français , la version
française était bourrée de fautes et de surcroit n'était
pas à jour. Survenant quelques jours après la demande d'un comité
d'historiens mandaté par
English Montreal School Board afin de retirer le manuel
d'enseignement de l'histoire en secondaire III et IV car trop axé sur
les expériences historiques du groupe ethnique\linguistique \culturel
des Québécois francophones. Difficile après
de telles demandes de ne pas croire que le Québec n'est pas une Pays de
Cocagne pour les Anglophones du Québec.
Il faut saluer la jeune
députée de Marie-Victorin pour sa réaction rapide et Manon Massé doutée
de Québec Solidaire déclarant: »C'est inacceptable.
Commentant l'affaire, Hélène David ex-ministre libérale de
l'Enseignement supérieur déclare, elle: » il faut être vigilant dans ce
genre de situation. Je pense que l'équilibre aurait pu être plus heureux
qu'enseigner juste en anglais. L'effort aurait pu être
des deux côtés» Son « équilibre » ce n'est toujours que du bilinguisme
et « comme effort des deux côtés, il y a fort à craindre que nous
n'attendions encore dans un siècle, il faut être deux pour danser. Au
moment d'écrire ses lignes, pas de réactions de Jean-François
Roberge, ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, trop
occupé probablement à trouver des locaux et des enseignants pour les
« maternelles 4 ans ».
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