Wednesday, December 5, 2018

Alma Mother


La nouvelle est navrante.  La Presse nous apprend qu'un cours à la Faculté des études supérieures et post doctorales  de l'Université de Montréal a été donné en anglais.  (Le français à l''UdeM:  une « biliguisation » inquiétante, dit le PQ. », La Presse, 4 décembre), en fait c'est moins le PQ qui a réagi que Catherine Fournier, députée de Marie-Victorin.  Cette dernière réagissait à la publication dans La Presse du même jour d'une lettre publiée en Opinion: » Le recul du Français à l'Université de Montréal », sous la signature de Stéphanie Codsi, étudiante à la maîtrise en physique.  L'étudiante réagissait à une situation vécue, un de ses cours magistraux a été entièrement donné en anglais car deux étudiants unilingues anglophones de McGill y étaient inscrits en échange universitaire.  L'étudiante déclare, « Alors durant tout un trimestre , L'Université de Montréal une université francophone du Québec a donné un cours en anglais à une majorité d'étudiants francophones. »  Elle ajoute que le manuel était en anglais et que les notes de cours elles étaient en anglais et en français , la version française était bourrée de fautes et de surcroit n'était pas à jour.  Survenant quelques jours après la demande d'un comité d'historiens mandaté par English Montreal School Board  afin de retirer le manuel d'enseignement de l'histoire en secondaire III et IV car trop axé sur les expériences historiques du groupe ethnique\linguistique \culturel des Québécois francophones.  Difficile après de telles demandes de ne pas croire que le Québec n'est pas une Pays de Cocagne pour les Anglophones du Québec.  
 
 
 
Il faut saluer  la jeune députée de Marie-Victorin pour sa réaction rapide et Manon Massé doutée de Québec Solidaire déclarant: »C'est inacceptable.  Commentant l'affaire, Hélène David ex-ministre libérale de l'Enseignement supérieur déclare, elle: » il faut être vigilant dans ce genre de situation. Je pense que l'équilibre aurait pu être plus heureux qu'enseigner juste en anglais. L'effort aurait pu être des deux côtés» Son « équilibre » ce n'est toujours que du bilinguisme et « comme effort des deux côtés, il y a fort à craindre que nous n'attendions encore dans un siècle, il faut être deux pour danser. Au moment d'écrire ses lignes, pas de réactions de Jean-François Roberge, ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, trop occupé probablement à trouver des locaux et des enseignants pour les « maternelles 4 ans ».

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