Il n’est pas nécessaire de faire la liste des épisodes qui ont conduit à la démission de Justin Trudeau à titre de chef du Parti libéral du Canada (PLC) pour comprendre que les Canadiens sont, depuis des semaines, plongés dans un désolant feuilleton par les tergiversations de Justin Trudeau sur son avenir politique, un bien mauvais feuilleton. un feuilleton qui prend de plus en plus les allures de ces soaps dont la télévision américaine est friande. Des soaps qui se distinguent par la diffusion quotidienne d’épisodes, mais surtout par leur durée s’étendant quelquefois sur des années et qui donnent l’impression de ne jamais vouloir prendre fin. Depuis la défaite du PLC à l’élection partielle dans la circonscription ontarienne de Toronto St- Paul’s, en passant par la démission surprise de Chrystia Freeland à la paralysie de la Chambre des communes au cours des dernières semaines et la moitié de démission de Justin Trudeau (je pars, mais dans les faits je quitterais seulement dans quelques semaines, lorsque l’on aura choisi mon successeur),valse-hésitation du Nouveau parti démocratique sur le vote d’une éventuelle motion de censure présentée par le Parti conservateur, les Canadiens subissent les navrantes péripéties de ce feuilleton ou Justin Trudeau tient la vedette. Son départ conditionnel ne conclus pas le mauvais feuilleton qu’il nous impose, mais ouvre un nouveau chapitre à ce feuilleton, un nouveau feuilleton qui n’est en fait qu’un épisode supplémentaire du même feuilleton.
Un épisode que
nous pourrions baptiser; «Ira», «Ira pas». À ce jeu, les participants
sont évidemment les éventuels successeurs de Justin Trudeau. Pour
l’instant Dominique Leblanc «Ira pas», Steven MacKinnon «Ira pas»,
Mélanie Joly «Ira pas»,Mark Carney «Ira ». Chrystia Freeland «Ira»,
François-Philippe Champagne «Ira peut-être». Arrêtons là l’énumération
de ces califes voulant être «calife à la place du calife».
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