Sunday, January 19, 2025

Mauvais feuilleton

 



Il n’est pas nécessaire de faire la liste des épisodes qui ont conduit à la démission de Justin Trudeau à titre de chef du Parti libéral du Canada (PLC) pour comprendre que les Canadiens sont, depuis des semaines, plongés dans un désolant feuilleton par les tergiversations de Justin Trudeau sur son avenir politique, un bien mauvais feuilleton. un feuilleton qui prend de plus en plus les allures de ces soaps dont la télévision américaine est friande. Des soaps qui se distinguent par la diffusion quotidienne d’épisodes, mais surtout par leur durée s’étendant quelquefois sur des années et qui donnent l’impression de ne jamais vouloir prendre fin. Depuis la défaite du PLC à l’élection partielle dans la circonscription ontarienne de Toronto St- Paul’s, en passant par la démission surprise de Chrystia Freeland à la paralysie de la Chambre des communes au cours des dernières semaines et la moitié de démission de Justin Trudeau (je pars, mais dans les faits je quitterais seulement dans quelques semaines, lorsque l’on aura choisi mon successeur),valse-hésitation du Nouveau parti démocratique sur le vote d’une éventuelle motion de censure présentée par le Parti conservateur, les Canadiens subissent les navrantes péripéties de ce feuilleton ou Justin Trudeau tient la vedette. Son départ conditionnel ne conclus pas le mauvais feuilleton qu’il nous impose, mais ouvre un nouveau chapitre à ce feuilleton, un nouveau feuilleton qui n’est en fait qu’un épisode supplémentaire du même feuilleton. 

 

    


 

 

Un épisode que nous pourrions baptiser; «Ira», «Ira pas». À ce jeu, les participants sont évidemment les éventuels successeurs de Justin Trudeau. Pour l’instant Dominique Leblanc «Ira pas», Steven MacKinnon «Ira pas», Mélanie Joly «Ira pas»,Mark Carney «Ira ». Chrystia Freeland «Ira», François-Philippe Champagne «Ira peut-être». Arrêtons là l’énumération de ces califes voulant être  «calife à la place du calife».

Thursday, January 9, 2025

Terre brûlée

 




Ce qui pouvait apparaître comme une mauvaise boutade lorsque le président élu Donald Trump l’a proféré pour la première fois, acquiert de la substance à mesure que Donald Trump se plait à répéter ses prétentions à transformer éventuellement le Canada en 51e État américain.

La question que se posent journalistes et chroniqueurs est de savoir si Donald Trump est sérieux avec cette intention? De même , est-il sérieux au sujet du Canal de Panama et du Groenland? Compte tenu du caractère imprévisible de Donald Trump, je suis d’avis que les Canadiens devraient se méfier des décisions qu’il pourrait prendre à leur sujet. Les parades aux prétentions annexionnistes de président élu, doivent être plus convaincantes qu’une visite à Washington de Dominique Leblanc ou Mélanie Joly. Je crois qu’une «politique de la terre brûlée» pourrait à tout le moins faire réfléchir Messieurs Trump et Musk.  «politique de la «Terre brûlée» quid? Faisons appel à quelques artificiers des Forces armées canadiennes et chargeons les de disposer quelques charges de plasticet de C4 le long de la Voie maritime du Saint-Laurent et afin de prouver notre détermination, profitons de la présence de ces artificiers pour leur demander, de faire sauter une écluse dela Voie maritime. On verra alors l’utilité de la «force économique» de Donald Trump pour venir à bout des résistances canadiennes à son projet annexionniste. La même suggestion est bonne pour les Panaméens; faire sauter une écluse du Canal de Panama ferait peut-être réfléchir Donald Trump en lui montrant que le jeu n’en vaut pas la chandelle. 

 


 

 

Il n’y a pas que la Voie maritime du Saint Laurent qui pourrait servir à cet exercice de «terre brûlée». les pylônes des lignes de transmission qui conduisent l’énergie hydro électriques du Québec et de Terre-neuve Labrador pourraient eux aussi faire l’objet des attentions des artificiers des Forces armées canadiennes plus haut mentionnés. Des émissaires du gouvernement canadien pourraient aussi contacter Mme Tamara Lych et M. Cris Barber et leur demander de réactiver le convoi des camionneurs et inviter ces derniers à s’installer quelques jours sur le pont Ambassador entre Windsor et Détroit.

Monday, January 6, 2025

Sous le radar

 



Faut-il attribuer à l’effervescence de décembre avec ses emplettes et ses rencontres avec parents et amis, le ait qu’une déclaration significative de François Legault soit passée inaperçue. Que disait Le premier ministre:«De passage à Paris , ou il a assisté aux cérémonies de réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Le premier ministre du Québec, François Legault en a profité pour souligner l’importance pour les Québécois de se souvenir de leurs traditions catholiques, «La tradition catholique, il faut s’en souvenir. Ça fait parti de ce que l’on est», a déclaré le premier ministre en entrevue au Devoir. Selon François Legault, il ne «faut pas être gênés» d’évoquer cette tradition, dont les Québécois devrait être fiers. Le premier ministre a souligné combien «quand on regarde l’histoire de la France et du Québec, les religieuses et les religieux ont beaucoup participé à mettre en place nos écoles, nos églises, nos villages.» (Il faut être fiers de «notre tradition catholique» dit François Legault, Le Devoir , 7 décembre).. Le patron de la Coalition avenir Québec semble relativement  indifférent à la dimension spirituelle du catholicisme québécois, de même qu’il semble indifférent à la dimension civilisationnelle du catholicisme québécois, par ce catholicisme, le Québec fait parti intégrante de la civilisation occidentale. Ce catholicisme nous permet de réclamer comme nôtre non seulement Notre Dame de Paris, mais aussi les concertos de Jean-Sébastien Bach, La philosophie de Saint-Augustin, la Somme théologique de Saint-Thomas d’Aquin. C’est ce catholicisme fervent qui a conduit Paul de Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance entourés de quelques Montréalistes à Fonder Ville-Marie.

 


 

 

Capitaine Laïcité en viendra peut-être un jour à reconnaître les dimensions spirituelle et civilisationnelle du catholicisme québécois. Ce jour là, toute honte bue, daignera-t-il replacer un crucifix dans l’enceinte du Salon bleu de l’Assemblée nationale.  Nous le souhaitons vivement! Face à un islam conquérant et dont nous prenons peu à peu conscience du caractère agressif; la laïcité des Legault et Drainville apparaît comme un digue bien fragile. On combat dit-on «le feu par le feu», En termes contemporains, cela veux dire, pour nous, «une foi contre une foi»! Il n’y a pas de raison que la déclaration de François Legault soit passée sous le radar, elle méritait un meilleur sort, à moins que cette «tradition catholique» ne pèse d’un poids trop lourd pour que nos petites élites intellectuelles, journalistiques et politiques actuelles, daigne en parler.

Thursday, January 2, 2025

Quisling(s)

 



Les «boutades» répétées de Donald Trump sur ses prétentions à faire du Canada le «51e État américain» semblent trouver des échos favorables de ce côté de la frontière.

J’en veux pour preuve, la déclaration de l’homme d’affaires, Kevin O’Leary: «La vedette de l‘émission de téléréalité Shark Tank (la version canadian des Dragons)a ajouté son grain de sel par rapport aux propos de M. Trump qui veut transformer le Canada en 51e État américain. Il a d’abord affirmé son soutien envers un tel projet. «Pensez à la puissance de la combinaison des deux économies, de l’effacement de la frontière entre le Canada et les États-Unis et la mise à disposition de toutes ces ressources jusqu’aux frontières au nord, ou la Chine et la Russie frappent à la porte», a-t-il déclaré lors d’une entrevue à Fox News.» (Plus de la moitié des Canadiens voudraient joindre les États-Unis estime Kevin O’Leary, Journal de Montréal, 27 décembre).

 


 

 

«Selon M.O’Leary, cela pourrait mieux sécuriser les Territoires du Nord-Ouest. Il a aussi évoqué l’idée d’une monnaie commune de même la création d’un nouveau passeport-qu’il compare à celui de l’Union européenne. «Les 41 millions de Canadiens, je pense que la majorité d’entre eux me feraient confiance sur cette affaire » a-t-il mentionné. «Les Canadiens en ont parlé pendant le temps des Fêtes, a-t-il ajouté. Ils veulent en savoir plus.» 

«A contrario, Un sondage Léger effectué au début décembre indique toutefois l’inverse des affirmations de Kevin O’Leary. Selon celui-ci: «seulement 13%des Canadiens aimeraient que le Canada devienne le 51eÉtat américain, tandis que 82% souhaitent le contraire. Ainsi, une majorité convaincante, et rassurante,  de Canadiens croient encore en leur pays. Mais 13% de Canadiens semblent prêts à prêter l’oreille aux sirènes annexionnistes américaines, cela fait tout de même plus de 5 millions de Canadiens tentés de jouer les Quisling et de suivre Kevin O’Leary. 5 millions de Canadiens tentés par le passage aux États-Unis, cela fait beaucoup de «vers dans le fruit». Cela donne aussi à réfléchir, le Canada «post national» de Justin Trudeau mérite-t-il d'être défendu? Kevin O’Leary et ces 5 millions de Canadiens ne le croient plus. Comment leur donner tort?