Friday, December 26, 2025

Annus Horribilis

Feue, Sa Majesté ElizabethII, ne me tiendra pas rigueur de lui emprunter cette expression, en effet,il n’est pas exagéré de décrire l’année qui prendra bientôt fin comme une Annus horribilis pour le Parti libéral du Québec (PLQ) . Cette pensée s’est probablement imposée à l’esprit de Karl Blackburn, assez pour le convaincre de ne pas poser sa candidature à la succession de Pablo Rodriguez. Ancien président du PLQ et ex-député de Roberval.

 


 

 

Blackburn connaît probablement suffisamment le PLQ pour comprendre que les problèmes du PLQ ne cesseront pas avec la Saint-Sylvestre 2025 et que ces problèmes ne manqueront pas d’accompagner le PLQ bien avant en 2026. Le PLQ demeurera embourbé dans la querelle Hinse-Rizky pour de longs mois avant que les tribunaux ne «passent» à travers la querelle juridique entre l’ex-chef de cabinet de Pablo Rodriguez et la députée de Saint-Laurent.L’Annus horriblis du PLQ durera vraisemblablement plus qu’un an, pendant cette «longue année horrible», le PLQ devra naviguer entre les récifs des conclusions de l’enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), de celle du Commissaire à l’Éthique et à la déontologie de l’Assemblée nationale, comme si cela ne suffisait pas, le PLQ devra aussi attendre les conclusions de l’enquête du juge Jacques R. Fournier mandaté par le PLQ pour se pencher sur le financement de la campagne à la direction de Pablo Rodriguez. Avec ses enquêtes en cours, l’année 2026 sera un véritable parcours à obstacles pour le PLQ. Nous ne pouvons que souhaiter beaucoup de plaisir aux libéraux: ne sont-ils les artisans de leur propres malheurs? Souhaitons que ces «distractions» plombent la campagne électorale 2026 du PLQ et conduisent à sa disparition hors des circonscriptions anglophones du West Island et de l’Outaouais québécois. Qui parmi les éventuels candidats à la direction du PLQ voudra affronter une telle perspective et connaître des résultats électoraux catastrophiques comparables à ceux de Dominique Anglade en 2022. Pour un, Karl Blackburn, a compris et passera un tour. Charles Milliard suivra-t-il son exemple?



Sunday, December 21, 2025

Une bonne crise

 



Benyamin Nétanyahou a une façon bien à lui d’analyser l’actualité internationale. La tuerie ayant eu lieu  à Sidney en Australie nous en donne une nouvelle preuve.

« Le premier ministre  israélien, Benyamin Nétanyahou a accusé le gouvernement australien d’avoir jeté de l’huile sur le feu de l’antisémitisme «avant la fusillade de dimanche à Sidney.[…] «Il y a trois mois, j’ai écrit au premier ministre australien pour lui dire que sa politique jetait de l’huile sur le feu de l’antisémitisme», a déclaré M. Nétanyahou, en référence a une lettre envoyée à Anthony Albanese en août, après l’annonce par Canberra de sa décision de reconnaitre l’État palestinien. » (Journal de Montréal, 14 décembre) 

 


 

 

Ainsi, c’est la reconnaissance de l’État de la Palestine qui aurait «attisé» l’antisémitisme en Australie. Les exactions israéliennes dans la même Bande de Gaza et la brutalité manifestée par Tsahal dans sa volonté d’éradiquer le Hamas dans ladite Bande de Gza n’ayant évidemment  joué aucun rôle dans cette montée de l’antisémitisme dans le monde depuis 2023. Tout à sa volonté d’éradiquer le Hamas, les propos de Nétanyahou n’ont rien pour surprendre.En réalité, la moindre attaque pouvant donner l’impression d’avoir un caractère antisémite est d’abord et avant tout une occasion pour Bnyamin Nétanyaou, son gouvernement et les organisations juives nationales (LICRA (Ligue Internationale contre le Racisme et l’Antisémitisme et CRIF (Conseil représentatif des institutions juives enFrance) en France, AIPAC (American Israel Public Affairs Committee chez nos voisins du sud et le Board of Deputies of British Jews au Royaume -Uni) et internationales (Congrès juif mondial, longtemps présidé par le montréalais Edgar Bonfman) qui lui servent de relais de déchirer leur chemise avec impudence. Hier, c’est l’attaque menée par le Hamas du 7 octobre 2023. aujourd’hui, c’est l’attaque de la plage de Bondi qui donne l’occasion à Nétanyahou de déchirer sa chemise. 

Un BenyaminNétaniahou qui devait bien se rendre compte que le génocide en cours à Gaza érodait à chaque jour le «capital de sympathie » de l’État juif: l’attaque de la plage de Bondi survient à point nommé pour permettre la reconstitution de ce « capital de sympathie » Dans ce contexte, il ne faut pas s’étonner de l’appui que reçoit l’«analyse» de Nétanyahou parmi les porte paroles de la communauté juive canadienne: «La fusillade sur la plage australienne de Bondi. à Sidney, dimanche, n’était pas un acte isolé, martèlent des organisations juives du Canada Elle s’inscrit dans un «schéma mondial de violence antisémite» dénonce le B’nai Brith Canada, qui demande une action immédiate tous les niveaux de gouvernement.» «L’antisémitisme est en hausse partout dans le pays. Des Canadiens juifs ont harcelés, menacés et agressés dans des espaces publics en ce moment même. Les déclarations après les tragédies ne suffisent pas. La réponse doit être immédiate», a fait valoir cet organisme dans un message publié sur les réseaux sociaux dimanche. Parmi les mesures réclamées par B’nai Brith Canda, on note l’application des lois sur les crimes haineux de façon cohérente et publique, le démantèlement des «réseaux extrémistes»  ainsi quels protection des écoles et des espaces juifs. Même son de cloche du côté du Centre consultatif des relions juives e israéliennes (CIJA) qui, en réaction aux événements à Sidney, fustige ce u’il qualifie  de «conséquences mortelles des appels à la mondialisation de l’Intifada» et à la montée de l’extrémisme antisémite violent. Le Canada n’est pas à l’abri », affirme le CIJA par voie de communiqué. (Tuerie à Sidney:«N’attendez pas que ça se produise au Canada», dit la communauté juive, Radio-Canada, 16 décembre ) En clair, Plus de contrôle médiatique par les censeurs du Bnai Brith et du CIJA, plus de dispersion des forces de l’ordre devant des synagogues qui ne font l’objet d’aucune menace. Il est clair que les dirigeants du B’nai Brith et du CIJA s’inspirent de Winston Churchill et considèrent comme lui qu’il ne faut jamais gâcher une bonne crise.» 

Monday, December 15, 2025

Les repentis, toute honte bue!

 


Tout à sa volonté d’être présent lors de la prochaine élection générale et croyant peut-être combler le désaveu qu’il subit dans la population et ramasser quelques votes comme des miettes tombant d’un table.  Des miettes tombant de la table fédéraliste. Désaveu qui se manifeste depuis déjà des mois dans tous les sondages. François Legault semble vouloir jouer ses ultimes cartes, Même si ces cartes semblent n’être que des «deux de pique».Renoncant à toute prétention nationaliste, l’«autonomiste» François Legault en est actuellement à endosser la défroque de Capitaine Canada: «François Legault dit être déterminé à demeurer en poste comme chef de la CAQ, un parti qui se pose désormais en rempart contre un éventuel référendum sur la souveraineté .[…] Même François Legault qui avait pourtant fondé la CAQ pour mettre fin au sempiternel débat souverainiste-fédéraliste et cesser de parler d’un hypothétique référendum pour faire du Québec un pays, en fait son nouvel ennemi. «Il n’y en aura pas, on n’en veut pas de référendum!» at-il lancé, avant de s’engouffrer dans son bureau.» (Legault déterminé à rester: la CAQ, nouveau rempart contre un référendum, Journal de Québec, 10 décembre). François Legault n’est pas le seul caquiste, ex-péquiste, prêt à «virer sa casaque» . Bernard Drainville est un autre de ces indépendantistes «ralliés» à l’autonomisme  caquiste: «Il n’y aura pas de référendum, a lancé le ministre Drainville en entrevue avec Paul Larocque à l’émission Le Bilan. Il n’y aura pas de référendum parce que je pense qu’à la fin, les Québécois vont se dire: «On n’ira pas voter pour un parti qui nous propose référendum perdant.» («Il n’y aura pas de référendum»: Fini la souveraineté du Québec pour Bernard Drainville, Journal de Québec, 8 décembre) 

 

 


 

 

Si journalistes et chroniqueurs se sont intéressés aux transfuges à la lumière des affaires Chris D’Entremont, Matt Jeneroux et Michael Wa à Ottawa, et Vincent Marissal à Québec. À la lumière des propos de François Legault  et Bernard Drainville sur un éventuel référendum, ces journaliste et chroniqueurs devraient-ils s’intéresser à ce qu’il faut bien appeler les «repentis». Des «repentis» que le camp du Non n’hésitera pas mettre à contribution dans le cadre d’une campagne référendaire. Toute honte bue, jusqu’ou iront les Legault et Drainville dans leur lutte contre un référendum?Il y a fort à craindre qu’ils ne retrouvent dans la situation de Claude Ryan face à Pierre Elliot Trudeau lors du référendum de 1980 ou pire dans celle de Daniel Johnson fils devant Jean Chrétien lors du référendum de 1995.

Thursday, December 11, 2025

Le calendrier de l’Avent

 



Nous sommes tous familiers avec ces petits accessoires qui fleurissent dans les semaines précédant Noël et qui ont pour utilité première de faire patienter les enfants en attendant le Grand Soir. La «crise» qui secoue le Parti libéral du Québec (PLQ). a de plus en plus les allures d’un calendrier de l’Avent, chaque jour qui passe voit s’ouvrir une nouvelle porte et ce ne sont pas de petits chocolats que les Québécois découvrent. En lieu et place de petits chocolats, ils ont découvert le congédiement surprise de Geneviève Hinse par Marwah Rizqy puis la suspension de cette dernière du Caucus du PLQ, puis l’existence de Brownies, avant d’apprendre l’existence de prêtes-noms disposées à couvrir des opérations de financement de la campagne à la direction du PLQ de Pablo Rodriguez. Le tout débouchant sur une enquête de l’UPAC sur le PLQ. 

 
 
Et l’Avent n’est pas fini, que découvrirons encore sur le PLQ, d’ici Noël! Des surprises qui pourraient nous conduire jusqu’à Pâques et peut-être même jusqu’aux élections générales d’octobre 2026 si l’on tient compte des enquêtes en cours (Procès de Geneviève Hinse contre Marwah Rizky, enquête de la commissaire à l’Éthique, enquête de l’UPAC, enquête interne du PLQ confiée à l’ex-juge Grenier), tout cela étant sub judicie, il ne faut guère compter sur des conclusions de ces enquêtes avant plusieurs mois. Pour le plus grand malheur du PLQ et notre plus grand bonheur, la prochaine élection générale se déroulera probablement à l’ombre des révélations qui sortiront de ces enquêtes.

Leur bon ami, XIV

 



« Dans l’avion le ramenant à Rome après son voyage au Liban, Le pape Léon XIV a appelé ce mardi à «travailler ensembles»pour «rendre possible» «un dialogue et une amitié entre musulmans et chrétiens». «Le pape Léon XIV a appelé mardi 2 décembre Les catholiques inquiets pour la dimension chrétienne de l’Occident, à être «moins effrayés» par l’Islam,  pour le «vivre ensemble» et «L’amitié» entre chrétiens et musulmans en Europe. Le pape Américain a reconnu L’existence de «peurs » en Europe . Lors d’une conférence de presse à bord de l’avion le ramenant deBeyrouth à Rome. S’appuyant sur les témoignages étendus lors de sa visite au Liban -pays multiconfessionnel ou coexistent musulmans et chrétiens- le pape a invité à s’en inspirer «en Europe et en Amérique du Nord.»( «Il est possible de vivre ensemble, d’être amis »: le pape appelle les catholiques à être moins « effrayés»parl’Islam.

 


 

 

Contrairement à Léon XIV, je ne reviens pas du Liban, mais le portrait que nous offre en offre la lecture des quotidiens est surtout celui d’un foutoir. Certes le Liban fut un temps la Suisse du Moyen-Orient, Mais ce temps est bien révolu puis la guerre civile libanaise de 1975. 

Pour ma part, a contrario du Souverain pontife et ne tenant pas finir dhimmi, je  préfère conserver la prudence qui sied à l’égard de l’Islam. Je vais conserver cette prudence en attendant un bien improbable appel à l’«amitié et au dialogue entre musulmans et chrétiens» lancé par un imam.  Je ne retiens pas mon souffle dans l’attente de cet appel qui ne viendra pas.

Saturday, December 6, 2025

Les deux pions

 



Est-il possible de croire que Mark Carney a atteint son objectif en nommant Mark Miller au poste de ministre de l’identité, de la Culture canadienne et ministre responsable des Langues officielles. Un objectif s’inscrivant parfaitement dans ce que nous révélait aujourd’hui Radio-Canada: «La Dominance (sic) du Parti québécois (PQ) dans les sondages depuis près de deux ans et la promesse du chef, Paul St-Pierre Plamondon, de tenir un référendum dans un premier mandat ont des échos jusque dans la capitale fédérale. Selon nos informations, des membres du gouvernement Carney ont eu des discussions cet automne pour déterminer comment Ottawa devrait répondre au discours péquiste. Jusqu’à maintenant le bureau du premier ministre ceux de son lieutenant au Québec et ministre Dominic Leblanc se sont impliqués dans ces conversations, selon deux sources libérales au fait du dossier. L’idée, précise une source , n’est pas pour le gouvernement d’Ottawa de devenir le contrepoids du PQ: «C’est au Parti libéral du Québec de faire ça» Il s’agit plutôt de s’assurer que le message des élus du camp Carney soit cohérent. […] En même temps, Ottawa ne veut pas être pris au dépourvu, comme certains l’ont reproché au gouvernement de Jean Chrétien, en 1995.» (Ottawa amorce une réflexion sur la possibilité référendaire au Québec, Radio-Canada, 4 décembre) «L’idée précise une source, n’est pas pour le gouvernement d’Ottawa de devenir le contrepoids du PQ: «C’est au Parti libéral du Québec de faire ça», 

 


 

 

 

Déclaration intéressante dans la mesure ou elle pourrait éclairer sur la raison de l’arrivée Pablo Rodriguez à Québec, pourquoi quitter le parti au pouvoir à Ottawa, pour venir siéger à Québec, sur les banquettes de l’opposition de surcroît: Les libéraux fédéraux ne tiennent pas à revivre 1995 et devoir mener une campagne référendaire avec un allié provincial, aussi peu docile que Claude Ryan. 

Dans cette perspective la nomination d’un trudeauiste pur jus comme Mark Miller prend tout son sens. Ottawa place ses pions  et Mark Miller est l’un de ces pions, Pablo Rodriguez en est un autre. Avec Mark Miller et Pablo Rodriguez, le futur camp du Non est déjà et préventivement corseté par Ottawa, il n’y a pas a s’y tromper, c’est le Parti libéral du Canada qui sera à la manoeuvre. Mark Miller est d’abord et avant tout un authentique Quebecer: Sa lassitude à l’égard du déclin du Français au Québec fait partie de son ADN de Quebecer:«Le déclin du français au Québec a toujours été contesté au sein de la députation anglo-montréalaise du Parti libéral du Canada. La députée de Saint-Laurent, Emmanuella Lambropoulos, avait dû quitter le comité permanent dessangles officielles  pour l’avoir nié. Son collègue de  Mont-Royal. Anthony Housefather , s’était opposé à la nouvelle version la Loi sur les langues officielles, craignant  plutôt pour les droits des anglophones du Québec.»(Miller l’esthète «tanné», Le Devoir, 4 décembre). L’article est muet sur le fait que Mark Miller, comme ministre  de l’Immigration des Réfugiés et de la Citoyenneté, de 2023 à 2025, du gouvernement Trudeau été l’un des architectes de la politique migratoire de ce dernier, politique migratoire ne pouvant déboucher que sur la submersion démographique du Québec français. Sa nomination comme ministre de l’identité, de la Culture canadienne et ministre responsable des Langues officielles aura effet polarisant. L’homme est nommé dans la perspective d’une campagne référendaire à venir. Il lui appartient de semer la zizanie chez les francophones du Québec.  Objectif déjà atteint avec les tensions entre le milieu culturel québécois et Paul St-Pierre Plamondon. 

Tuesday, December 2, 2025

Pablo Rodriguez

 



Nous étions en droit d’attendre mieux de François Legault. J’ai fait l’erreur de croire François Legault et penser que les Québécois pouvaient attendre de lui une réponse sérieuse à la menace que représente le développement d’un islamisme radical au Québec, notamment avec l’apparition de prières de rue. Rien de tel, François Legault, s’effondre tel château de sablée et laisse en plan les Québécois. Il n’aura fallu qu’un peu plus d’un an à la baudruche Legault pour se dégonfler. En effet, il y a un eu plus d’un an, François Legault: «Choqué par la multiplication des entorses présumées à la laïcité dans les écoles du Québec, le premier ministre François Legault a servi un avertissement sans détour aux «islamistes» qui tentent de forcer l’entrée de leur religion dans ces lieux, disant aussi songer à interdire la prière dans l’espace public.

 


 

 

«Je veux aujourd’hui envoyer un message très clair aux islamistes. Les valeurs fondamentales qu’on a au Québec comme la laïcité, comme l’égalité hommes-femmes…Eh bien , on va se battre, puis jamais, jamais, on e va accepter que des personnes essaient de ne pas respecter les valeurs qui sont fondamentales au Québec», a lancé M. Legault vendredi avant de dresser son bilan parlementaire vendredi.»  «Ce qu’on voit dans les écoles, ça semble être la pointe de l’iceberg. C’est des manifestations d’un problème qui est plus profond, ou on voit des gens, des institutions qui de manière intentionnelle, tentent d’influencer les choses, de faire rentrer dans nos institutions des considérations religieuses», a réagi de son côté le ministre responsable de la Laïcité, Jean-François Roberge. […] «[Le fait ] de voir des gens  qui prient dans les rues, dans les parcs publics, c’est quelque chose qu’on souhaite pas au Québec. Quand on veut prier, on va dans dans une église, on va dans une mosquée, mais pas dans des lieux publics. Et, oui, on va regarder les moyens ou on peut agir légalement ou autres.»(«On va se battre!»: Legault envoie un «message aux islamistes» sur la laïcité, Radio-Canada, 6 décembre 2024)

«(Québec) Pablo Rodriguez accuse le gouvernement Legault de vouloir faire «diversion»en promettant de légiférer pour interdire les prières de rue. Selon le chef du Parti libéral du Québec (PLQ), c’est d’abord aux villes de s’assurer que «toute manifestation» respecte les règles. «Toute manifestation doit suivre les règles, les lois. Toute manifestation doit obtenir des permis [émis par la ville]» a expliqué mardi le chef du PLQ, rappelant que les municipalités doivent «appliquer» les règlements en place  pour ce genre d’évènements.»(Prières de rue Le pouvoir revient aux villes, croit Pablo Rodriguez, La Presse, 2 septembre). Oh surprise! L’écho  aux propos de Pablo Rodriguez n’est pas venu des rangs du PLQ, mais de ceux de la Coalition avenir Québec. «Le gouvernement Legault a déposé jeudi sa fameuse Loi visant à renforcer la laïcité: Il laisse aux municipalités la responsabilité d’interdire ou non les prières de rue.[…]Les prières de rue seront dorénavant interdites, mais ce sera aux municipalités de juger au cas par cas 

Avis aux maires et mairesses: Ils ne pourront permettre des manifestations religieuses sur la voie publique ou dans un parc que si l’évènement ne compromet pas la sécurité des personnes , est de courte durée. est accessible à tous et n’entrave pas indument l’accès de toute personne au domaine public de la municipalité. » (Laïcité renforcée: la responsabilité d’interdire les prières de rue dans la cour des municipalités, Journal de Québec, 27 novembre). Qu’est devenue la mâle résolution de François Legault depuis décembre 2024. Nous sommes passés de l’«avertissement sans détour» à un clone de Pablo Rodriguez avec les prières de rue abandonnées au municipalités. Autre similitude entre nos deux Pablo, ni l’un ni l’autre n’osent appeler un chat ,un chat et dire qu’une seule et une seule religion ne s’en prend à la laïcité au Québec. Puisqu’ils n’ont pas le courage de nommer cette religion, à savoir l’Islam, la ferveur laïciste de Pablo Roberge le condamne à s’en prendre à toutes les religions, à commencer par le catholicisme. la «Laïcité renforcée» de Pablo Roberge menace la tenue de la bien inoffensive Marche du pardon qui se tient depuis années dans les rues de Montréal, le Vendredi saint.