Une fois de plus, les États-Unis abandonnent un allié. «Trois jours après la rencontre tendue entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, les États-Unis ont sévi contre l’Ukraine en gelant l’assistance militaire qu’ils lui apportent ont rapporté lundi soir plusieurs média citant des sources gouvernementales»(Washington met de la pression sur l’Ukraine en suspendant son aide militaire, Radio-Canada, 3 mars).
Aujourd’hui l’Ukraine, hier le Sud-Vietnam (en 1975), et le shah d’Iran(en 1979). Il ne fait pas bon compter sur l’amitié américaine lorsque les choses comptent, tant la trahison semble faire partie de l’ADN de l’Oncle Sam. À ranger au chapitre ces «trahisons», l’imposition aujourd’hui des tarifs américains sur les exportations canadiennes. Demain, le largage de Taïwan (Après l’Ukraine, au tour de Taïwan, Radio-Canada, 4mars).Henry Kissinger, ancien secrétaire d’État des États-Unis sous les présidences de Richard Nixon et Gerald Ford, a admirablement résumé ce qui résulte de cette pratique américaine en matière de politique extérieure; selon lui: Être un ennemi des États-Unis est dangereux, mais être son ami est fatal.