Monday, September 2, 2019

Qui dirige le Canada?


Pour la plupart de nos concitoyens, c'est Justin Trudeau qui dirige, mal, mais là n'est pas la question. Les plus cyniques affirmeront que le Canada est dirigé par Gerald Butts. Après la décision prise par le Parti libéral du Canada (PLC) au sujet de l'iman Hassan Guilet (voir ce blogue, Le candidat idéal29 mai) choisi par le PLC pour porter les couleurs libérales dans la circonscription de Saint-Léonard -Saint-Michel, LePLC lui retire sa confiance sur plainte du B'nai Brith,  l'imam se serait rendu « coupable » (nous utilisons les guillemets pour indiquer qu'à notre avis il n'a rien fait d'autre que de se prévaloir de sa liberté d'expression) de sorties « antisémites » (nouveaux guillemets », les déclarations « anti sémites d'Hassan Guillet relèvent plus de l'antisionisme, il aurait notamment « qualifié Israël « d'État d'apartheid » lors d'une entrevue radiophonique (Propos antisémites : Le PLC révoque la candidature de Hassan Guillet, La Presse, 30 août), mais alors qu'il est possible de critiquer les politiques intérieure et extérieure des États-Unis, de la France ou de l'Allemagne, il semble interdit de critiquer Israël sans se retrouver qualifiés d'anti sémites, il est vrai qu'Israël est un État juif et que par extension, il faille comprendre qu'Israël est l'État de tous les Juifs, toucher à un juif, c'est s'en prendre à Israël, critiquer Israël, revient à s'en prendre à tous les Juifs, impossibles'y échapper).
 
 
 
À la lumière de cet incident, certains Canadiens considéreront que c'est le B'nai Brith qui dirige le Canada, formidable déni de démocratie car ce serait alors un organisme raciste (ouvert aux seuls Juifs) et qui n'est imputable que devant la « communauté » qui tiendrait en mains  les rênes du Canada. Il est à souhaiter que le PLC trouve dans l'incident une salutaire leçon, c'est le PLC qui avait imposé Hassan Guillet dans une circonscription habituellement représentée par un député italophone, si le PLC avait eu recours è la traditionnelle assemblée d'investiture, il aurait en mesure d'opposer aux diktats du B'nai Brith, la volonté des membres du PLC de la circonscription, en imposant Hassan Guillet, c'est Justin Trudeau et le PLC qui sont les artisans de leurs malheur et se retrouvent nus devant le B'nai Brith. Après les humanistes (Il ne manquait qu'eux, 14 juillet) et le Francs-maçons (un inoffensif club social, 25 août ), nous commençons à mieux comprendre ce qui se passe dans les coulisses des politiques québécoise et canadienne.

2 comments:

  1. Vous semblez avoir souvent de bon article à lire, mais malheureusement je ne les lis pas, car la grosseur de l’écriture est beaucoup trop petite. En fait j’vais me désabonner de votre page pour cette même raison.

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